Sur les traces du poète vigneron Alphonse de Lamartine, la route des vins du Mâconnais entraîne le visiteur à travers un siècle d’histoire et de tradition. Entre abbayes, châteaux et vignobles d’exceptions, les paysages et les lieux de patrimoine se multiplient sur la route des vins du Mâconnais-Beaujolais. Après une journée bien remplie, le visiteur appréciera la table D’Héloïse et sa haute gastronomie locale revisitée. La carte des vins du restaurant offre une occasion unique de déguster les vins d’exceptions issus des vignes du Mâconnais.
Un chemin historique et préservé
Située à quelques encablures de Lyon, la route touristique des vins de Bourgogne plonge dans le Mâconnais. Cette route des vins se compose de huit circuits, tout au long d’un périple de 500 km à travers les vignobles et 78 communes de caractère, comme la cité médiévale de Saint-Gengoux-le-National. Les amateurs de photographie et de beaux paysages seront comblés par la diversité des points de vue entre les vallées de la Grosne et de la Saône et les monts du Mâconnais, où se dressent les plus vastes vignobles de Saône-et-Loire.
La route des vins du Mâconnais couvre :
- 500 km de vignes ;
- 78 communes de caractère ;
- les vallées de la Grosne et de la Saône ;
- les monts du Mâconnais : le plus grand vignoble de Saône-et-Loire.
Des points d’intérêts variés
L’histoire des vignobles du Mâconnais débute au sein des abbayes de Tournus et de Cluny où des moines bénissent les exploitations viticoles depuis près de 1 000 ans. Elle se poursuit avec une visite de château, tel celui de Cormatin, authentique symbole de la noblesse au XVIIe siècle. La visite s’attarde dans des lieux atypiques, comme le gouffre de Blanot, qui en dit long sur la préhistoire et la paléontologie locale. Enfin, elle éblouit le visiteur avec ses églises romanes ou gothiques, vieilles dames plusieurs fois centenaires, comme l’église Saint-Martin de Chapaize, qui remonte au XIe siècle.
La route des vins du Mâconnais croise :
- les abbayes de Tournus et de Cluny ;
- des villages de caractère (Romanèche-Thorins, Saint-Gengoux-le-National) ;
- des châteaux (Cormatin, Brancion) ;
- des gouffres et des grottes (Azé, Blanot) ;
- de multiples églises (Bray, Bonnay) ;
- le 2e parc animalier de France (TouroParc).
Une dégustation unique
Fruit de l’effondrement de la plaine de la Saône, les monts du Mâconnais s’avèrent particulièrement riches en calcaire. Son vin figure parmi les cinq productions de Bourgogne. Les caves du Mâconnais renferment une large palette de saveurs viticoles préservées qui fait voyager à travers le temps, mais sait également innover pour adopter de nouvelles techniques. Incontournable de la route, la ville de Mâcon accueille sur son territoire des cépages de chardonnay, un vin blanc léger ainsi que du raisin gamay noir qui offrent un vin rouge fruité. Plus au sud, les crus de Pouilly-Fuissé, Pouilly-Loché, Pouilly-Vinzelles, Saint-Véran et Viré-Clessé contribuent à la renommée de l’appellation Mâcon.
L’appellation « vins du Mâconnais » rassemble les :
- Mâcon et Mâcon village ;
- 5 autres crus : Pouilly-Fuissé, Pouilly-Loché, Pouilly-Vinzelles, Saint-Véran et Viré-Clessé.
Comment suivre la route des vins du Mâconnais ?
Situées à 100 km de Lyon, les routes de vins de Bourgogne sont signalées par un panneau indicateur « suivez la grappe ». En Bourgogne sud, les huit circuits figurent sur ses affiches. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de la route des vins ou vous rendre à l’office du tourisme de Mâcon.
Le vin : une aventure bourguignonne
Les huit routes des vins du Mâconnais appartiennent au circuit des vins de Bourgogne. Les curieux peuvent donc poursuivre leur exploration à la recherche de nouveaux cépages historiques. De la Basse-Bourgogne, à la côte de Nuits, en passant par la côte de Beaune et la côte chalonnaise près de 3 800 domaines attendent les amateurs de vins. Célèbre dans le monde entier pour ses vins rouges composés de cépages de pinot noir et de gamay et ses vins blancs confectionnés à partir de cépages chardonnay et aligoté, la région et ses trois départements détiennent 34 appellations « grands crus ».
Le vin de Bourgogne comprend 84 appellations d’origine contrôlées :
- 9 appellations « régionales » et « sous-régionales » ;
- 41 appellations communales ou « villages »
- 562 dénominations « premiers crus » sur ces appellations « village » ;
- 34 appellations « grands crus ».
Pour plus d’informations, consultez le site officiel des vins de Bourgogne.
Les saveurs du Mâconnais sur la table d’Héloïse
Après une journée d’exploration des vignes et des villages du Mâconnais, le visiteur apprécie de se retrouver en famille ou entre amis à la table du restaurant de Cluny l’Hostellerie d’Héloïse. Forts d’une expérience hôtelière variée, au Victoria Place à Paris, notamment, Nathalie et Patrick Dutartre sont désormais ravis de faire partager leurs racines bourguignonnes. Située à Cluny, point de départ de la route des vins du Mâconnais, l’Hostellerie d’Héloïse accueille ses invités dans un cadre naturel et chaleureux.
Un accord mets et vins parfait
Dans les deux salles de son restaurant, l’hôtel rassemble des menus qui mêlent en harmonie les saveurs et les goûts de la Bourgogne. Sa carte des vins sélectionne des grands crus parmi les exploitations locales, mais également bordelaises, alsaciennes ou encore italiennes et vous proposent plus de 100 références à découvrir. Pour mettre en appétit, Héloïse propose une coupe de crémant de Bourgogne ou des kirs à base Mâcon blanc et ajoute une touche d’originalité avec le communard, un cocktail local à base Mâcon rouge.
Nathalie et Patrick Dutartre rendent régulièrement visite aux vignerons de la région pour faire la part belle à leur travail sur leur carte de vins. Patrick Javillier, Eric Panay, Olivier Merlin, Olivier Giroux, René Bouvier, Stéphane Aladame, Edmond Monnot, Vincent Bachelet, Maurice Charleux ou bien encore Jean-Pierre Michel fournissent leurs meilleures cuvées au restaurant d’Héloïse. Entre Mâcon et Tournus, ce dernier, autodidacte, récolte à la main et dans le plus grand respect des sols, l’un des plus anciens de l’appellation, et s’efforce de n’ajouter aucune levure ni sucre lors de la vinification. Ce processus, plus long, mais naturel, permet d’obtenir des mixtures fines et délicates qui accompagnent parfaitement la cuisine d’Héloïse.
Une récolte lente et traditionnelle
Sur la carte d’Héloïse, les fins gourmets découvriront le « Viré Clessé ‘Quintaine’ ». Situé entre 200 et 400 mètres d’altitude, sur un sol de argilo-calcaire, le lieu-dit Viré-Clessé est le théâtre d’une récolte du raisin à maturité, voire même tardivement, de manière à laisser apparaître des sucres résiduels. Exposées aux vents du nord, les vignes de la « Quintaine » produisent un vin blanc léger et minéral.